Notre position relative à l’appréciation de la qualité nutritionnelle des protéines végétales propose de faire le point et d’apporter des réponses aux questionnements et idées reçues concernant ce macronutriment. Elle est disponible en version résumée de 4 pages et en version scientifique.
Présentation
Pendant longtemps, les études effectuées sur les animaux ont conclu à la supériorité des protéines animales sur leurs homologues végétales. Cependant, il est aujourd’hui établi que ces études sous-estiment la qualité des protéines végétales et, surtout, des légumineuses, sources de protéines principales d’une alimentation majoritairement végétale équilibrée.
Depuis quelques années, la recherche en nutrition dresse un portrait bien plus favorable à la qualité des protéines végétales mais, malgré les avancées scientifiques, l’idée que les protéines animales constituent une nécessité demeure encore bien installée.
Au niveau du grand public, la perception des protéines végétales semble également changer. Ainsi, le dernier sondage du baromètre des consommateurs de septembre 2020 montre pour la première fois une meilleure perception des protéines végétales par rapport aux protéines animales : 59 % les estiment meilleures pour la santé et 53 % meilleures pour l’environnement.
Dans le contexte alimentaire français, où les apports en protéines sont suffisamment élevés et variés, les protéines dites “de qualités” sont celles orientant vers des alimentations meilleures à la fois pour la santé et l’environnement. Ce changement de paradigme conduit à considérer que les protéines d’origine végétale sont, en moyenne, de meilleure qualité que les protéines d’origine animale.
Consulter la Position de l’ONAV relative à l’appréciation de la qualité nutritionnelle des protéines végétales.